Hélène Bellenger

● démarche

Hélène Bellenger est une photographe et artiste plasticienne née en 1989, qui vit et travaille à̀ Marseille. 

Après des études en droit et en histoire de l’art, elle se spécialise en photographie contemporaine. Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles (2016), elle s’est rapidement détournée de la prise de vue directe, en développant un travail de prélèvement et de réappropriation d’images issues de sa culture visuelle occidentale. 

Hélène Bellenger s’approprie les codes esthétiques des représentations dominantes et retourne les systèmes de pouvoir contre eux-mêmes. Sa méthode consiste à créer des systèmes et des protocoles qui agissent comme des filtres au travers desquels elle observe l’économie du visible produit par nos sociétés occidentales. 

À l’image d’un édifice, qu’elle construirait au fur et à mesure sous la forme de plusieurs “projets-chapitres”, Hélène Bellenger met à profit la rigueur de sa formation théorique pour élaborer des projets de recherche artistique. Elle se nourrit de recherches en sociologie, littérature, histoire et science-fiction, de psychologie et de neurosciences, d’archives et de culture vernaculaire. Elle construit ainsi ses projets d’exposition en endossant le costume et les procédés d’une chercheuse de son époque. 

Depuis 2017, ses travaux ont été présentés en France et à l’étranger notamment chez Agnès B, au 62e Salon de Montrouge, à la Villette, au Frac Champagne-Ardenne ainsi qu’au Shenzhen Museum of Contemporary Art (Chine). 

En 2018, Hélène Bellenger fait partie des lauréats du Prix Dior de la Photographie pour Jeunes Talents. En 2020 elle est lauréate du Prix Impression Photographique, avec les Ateliers Vortex et le musée Nicéphore Niépce. En 2021, elle est lauréate de la bourse de recherche et création Eurazeo et de l’Aide à la Création de la Drac Paca avec son projet en cours Bianco Ordinario. 

● lien art-exprim

En 2022, Hélène Bellenger a participé à la Nuit Blanche des enfants, à la Mairie du 18ème de Paris. 

A cette occasion, l’artiste présente son œuvre Sans Titre (Lo-Fi), un cube recouvert de filtres dichroïques, semi-chatoyants et semi-transparents qui troublent notre perception de l’espace et de notre reflet. Cette œuvre joue avec le sens de la vue, la perception des couleurs mais aussi le sens de l’odorat : un diffuseur de parfum est situé à l’intérieur de l’œuvre, basé sur des techniques de marketing olfactif.